Al Saihmer
(Intérieur Nuit)
Noir.
J’ai peur de l’ombre
Qui envahit ma mémoire.
Comme dans ces nuits sombres
Où les éclairs illuminent les ténèbres,
De la nuit surgissent les chimères du passé : Maman !
J’ai peur du noir ! Ce n’est rien mon petit, Je suis là !
Où ça ? Quelque part… Des yeux bleus me regardent…
Ceux de ma femme, de cette fille aux yeux clairs qui m’a donné ces beaux enfants.
Où sont-ils maintenant ?
Mon univers s’est brisé en mille éclats qui viennent transpercer mon âme.
Ces mots d’un poème surgissent du passé :
« Tes yeux sont si profonds que j’y perds la mémoire » …
Qui a dit cela ? Je ne sais pas, je ne sais plus…
J’aimerais dormir, rêver peut-être …
(Encore une réminiscence…)
Bonjour Madame, qui êtes-vous ?
Pourquoi pleurez-vous ?
Ce n’est rien, il ne faut pas
Avoir peur du noir …
C’est si reposant !
Adieu !
Dieu ?
Jean Sudarovich
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